Intolérances alimentaires : ressources Perso

Se savoir intolérant alimentaire, c’est bien !

Nous sommes une famille d’intolérants. Alimentaires s’entend (quoique, parfois… mais c’est un autre débat !).

J’ai déjà écrit à ce sujet, ici et dans mon livre, Les intolérances alimentaires, Cuisiner gourmand autrement paru l’an dernier.

Nous sommes d’ailleurs loin d’être les seuls !

Les orientations de patients par leurs médecins vers des dosages d’anticorps générés par des aliments se multiplient, et les moyens de doser ces anticorps se développent.

C’est une bonne chose car identifier nos intolérances nous a permis de retrouver santés physique et psychique, durablement je crois, et d’entendre nos corps, à la manière de tout petits enfants qui ressentent l’adéquation entre ce qui leur est proposé à manger et les besoins de leurs corps.

Nous vivons dans un monde de surinformation, je ne vous apprends rien, où nous sommes souvent amenés à cesser de tenir compte de nous-mêmes au profit de ce que véhicule le discours ambiant. Nous sommes conditionnés à croire que la vérité est à l’extérieur de nous, dans les messages des autres (parents d’abord, enseignants ensuite, écrivains, médecins, célébrités etc.)

“Je est un autre”, écrivait Rimbaud en 1871. En 2012, et pour rester dans le domaine alimentaire, je se fait bouffer par l’autre…

Et puis la vérité admise par le plus grand nombre est par nature datée, elle est issue d’hier, du passé, d’affirmations qui ont assez vécu pour être éprouvées, diffusées (et parfois financées ! Le présent ne mérite que peu de considération, trop insaisissable, trop instable, trop individuel. Quant à demain, comme il est tentant de n’y pas penser ! “On verra bien”…

Alors, naturellement, nous refusons d’entendre les maux d’ici et maintenant de notre corps quand nous ingérons un aliment qui ne nous convient pas, même si ces maux sont systématiques, douloureux, voire insupportables, dès lors que les mots de l’autre les dénigrent. Prenons l’exemple du lait : les pouvoirs publics eux-mêmes le martèlent et en imposent la consommation quotidienne à la cantine, en consommer n’est-il pas considéré par la plupart d’entre nous occidentaux comme une nécessité nutritionnelle ? Culpabilisons de nos ventres douloureux, faisons un régime contre nos tentations boulimiques, antibiotiquons cette otite récidivante, soignons agressivement cet acné défigurant, ou que sais-je encore. Mais en SILENCE !

Quand les maux parlent trop fort et qu’il devient vraiment compliqué de les nier, la bataille n’est pas gagnée pour autant. Nous éliminons le lait, par exemple, mais n’avons pas le cran de dire à un parent ou un ami qui nous propose un gâteau au beurre que non, merci beaucoup, si j’en mange je vais me sentir vraiment mal pour 2 heures au moins et je ne veux pas me tirer une balle dans le pied… Dire non, c’est compliqué, douloureux, honteux même parfois, surtout à d’autres dont on craint le jugement.

Nous minimisons, nous tendons à l’autre le bâton (“oh tu sais, je ne suis sûre de rien, c’est très contesté ces histoires d’intolérance”), nous multiplions les dérapages alimentaires (et zou, blé 3 fois la semaine pendant les vacances…) etc.

Et nous payons, à chaque fois, le prix fort.

Manque de confiance en soi et/ou manque d’aplomb pour s’affirmer comme on sent bien que l’on est. “Et si j’avais tort? ”

Surtout  face à un autre à la considération duquel vous tenez et pour qui “tout cela”, ce sont des âneries, on le sent, il le dit, on vous le rapporte.

Même quand, par ailleurs, on est quelqu’un de fort, une meneuse, une autoritaire, comme je le suis…

Et puis, tout bêtement, refus de l’intolérance, envie de manger les aliments connus et aimés, de se simplifier la vie comme on savait le faire avant, perte de repères alimentaires.

Pourtant, se savoir intolérant, en fait, c’est une force.

D’abord, ce savoir, qui mène à des exclusions alimentaires, ne génère pas de carences per se, si tant est que l’on se renseigne assez sur ce qu’est un véritable équilibre alimentaire. Ainsi, nos filles, qui ne consomment plus de produits laitiers depuis novembre 2009, sauf de façon ponctuelle et franchement rare, n’ont aucune carence en calcium : j’ai fait faire des analyses de sang en mai, pour les 3, c’est catégorique. Elles sont “simplement” carencées en vit. D, comme 80% des occidentaux, rien à voir avec les exclusions alimentaires !

Non, je ne mets pas mes enfants en danger nutritionnel.

Ensuite, s’efforcer de contrôler ce que l’on mange et ce que mangent nos enfants, ça n’est pas stupide ni signe d’une angoisse d’hystérique, mais une nécessité qui devrait aller bien au-delà des intolérances alimentaires au vu des linéaires qui n’en finissent plus de regorger de trucs qui ne sont même plus des aliments pour nourrir le corps, juste des machins pour satisfaire le désir. Vous avez lu cet excellent article, “Arrêtez de manger un peu de tout !” ? Eh oui!

Oui je renforce la santé de mes enfants (et la mienne) grâce aux repas qu’elles apportent chaque jour à la cantine et qui ne contiennent pas ce qu’elles ne tolèrent pas, et grâce au recours quasi exclusif, désormais, aux huiles essentielles, pour couper court à toute maladie qui apparaît. Mes filles m’ont toutes trois fait remarquer en fin d’année scolaire, fin juin, qu’elles étaient les seules dans leurs classes respectives à ne pas avoir manqué un seul jour de classe pour cause de maladie !

Non, je ne suis pas en train d’installer des pathologies alimentaires chez mes enfants parce que je dis non face à un pain au chocolat à base de farine de blé et beurre ou des bonbons qui contiennent un colorant auquel l’une d’entre elles est allergique. Je leur apprends alors que leur santé est bien plus précieuse que mon envie de ne rien leur refuser, et que l’on peut, tous, agir sur comment l’on se sent. Selon Yves Cassard, “70% des pathologies courantes peuvent être améliorées, voire guéries par l’individualisation de la nutrition.”

Oui je vois comment telle de mes filles s’affaisse sur elle-même et ne sait même plus soutenir mon regard direct quand elle a mangé du gluten, tellement ces protéines lui causent du tort. C’est visible à l’oeil nu pour qui ose regarder en face !

Alors, parce que je la sais intolérante au gluten, je rectifie la situation très vite en étant hyper attentive à ce qu’elle mange et en excluant scrupuleusement tout gluten : effet sous 48h garanti, elle renaît.

Je ne saurais pas, nous ne saurions pas, je crois que cette enfant-là ne serait pas aujourd’hui cette enfant pétillante, formidablement intelligente et délicate, sans qui nous ne serions pas la famille que nous sommes.

Et ce n’est qu’un exemple.

Et je peux vous dire que des témoignages du même ordre, j’en reçois souvent, et tous ont une happy end : depuis qu’il/elle sait qu’il/elle est intolérante à xxx, il/elle se sent revivre et va BIEN !!

Chaque jour qui passe au cours duquel je peux agir sur le levier de nos alimentations pour aider ma famille, et m’aider moi-même, à vivre bien tous les évènements de nos vie est un jour de force, un jour où Je est Je. Et donc, IL est IL, et chacune d’ELLES est ELLE-même, et j’y trouve là ma fierté la plus profonde, et mes forces les plus essentielles.

Ca ne règle pas tout, ça n’est pas toujours simple, les loupés sont légion, je suis très souvent happée par l’autre et je ne m’entends plus, alors on dégringole à nouveau.

Mais depuis début 2010 et les diagnostics d’intolérance, je sais comment réagir pour remonter les pentes.

Se savoir intolérant, c’est bien !

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27 commentaires

  1. Un billet bien écrit et très intéressant! Oui, mieux vaut savoir ce qui ne nous pouvons manger ou non… C’est une question de bien être avant tout!

    Bises,

    Rosa

    1. Oui, bien-être, dans son corps et dans sa tête. Et personne d’autre que soi-même ne peut se prononcer sur cela…

  2. Bonjour!

    Je serais curieuse d’en savoir plus sur les huiles essentielles dont tu parles brièvement dans ton article. Pourrais tu nous en dire plus? Merci!

    1. Bonjour Mystical
      je n’ai que le temps de te dire ceci : j’ai tout appris, ou presque, des huiles essentielles dans le livre de Danièle Festy, la bible des huiles essentielles (en voici le lien Amazon, c’est là que je l’ai acheté), découvert chez l’ostéopathe méthode Gesret que nous avons plusieurs fois consulté pour mes filles, Karl-Frédéric Richard.
      Ce livre est extra, il porte bien son nom.

  3. C’est drôle (ou pas…) mais je me pose ces derniers temps de nombreuses questions. Je rentre de vacances où une partie s’est faite en demi-pension et où je n’ai pas eu trop le choix de mon assiette. Des symptômes ont apparus et même une fatigue (ce qui est quand même un comble en vacances). Je n’avais plus la main sur mon alimentation, ce qui est très déstabilisant pour moi.
    Je suis bien décidée à faire le test et savoir si je suis intolérante ou …pas.

    Merci pour cet article.

    1. Tu me diras, Carinne, ce que donneront les analyses. Mais c’est sûr que ton intérêt pour les intolérances alimentaires depuis longtemps est peut-être signe que tu as besoin d’éviter certains aliments…

      1. Oui effectivement cela ceci explique peut être cela.
        La création de l’asso, l’organisation des journées et des rencontres pour intolérants étaient des étapes.
        Avec le diagnostic je vais passer à une étape supplémentaire, celle que je redoutais. Celle de devoir éliminer certains aliments de mon alimentation. Mais tu vois, je pensais que les tartines au petit déj’ s’étaient sacrées. Pourtant j’ai réussi à m’en passer, tes gaufres les remplacent très bien 😉 je m’en trouve mieux (est ce le hasard?)

  4. Merci pour cet article Florence et votre écriture comme toujours très sensible. Il tombe à pic pour me remotiver et taire les relents de culpabilité qui reviennent quand, depuis mardi dernier, mon fils est de nouveau contraint à une organisation particulière pour apporter son repas au collège. L’entrée est 6ème dans notre nouveau lieu de vie qu’il ne connaît pas bien est déjà un bouleversement certain mais en plus il doit gérer cette “contrainte” ; et pour la 1ère fois depuis 3 ans je me suis mise à douter : et si nous avions tort ???? Heureusement nous avons encore une fois trouvé une oreille très attentive de la part de l’établissement qui accepte cet état de fait.
    Alors oui un grand merci pour vos propos qui font du bien.

    1. Ah Amélie, je suis contente de vous lire ici et d’avoir du coup un peu de nouvelles de ce début de vie ailleurs. J’espère que l’adaptation se fait bien pour tous, mais oui c’est certainement plein de défis nouveaux aussi.
      Combien de fois j’ai douté… ! Et à chaque fois que j’ai cédé aux mots des autres, comme les maux chez nous sont revenus en boomerang… J’en ai marre de ces allers-retours, j’ai envie de stabilité… Pas sûr que cela soit possible, mais je suis plus déterminée que jamais…
      Je vous embrasse, Amélie !

  5. Bonjour Florence,
    Voilà des années que je lis votre blog, avec grand intérêt, et c’est la première fois que je poste un commentaire. Il y a un début à tout !
    Votre article m’a particulièrement touché, parce qu’il parle du JE…et que c’est un travail auquel j’essaie d’oeuvrer…lorsque mon état de “conscience” me le permet. Et que c’est difficile ! Qu’il est difficile parfois (souvent !) d’être connecté à soi-même ! J’ai l’impression que c’est le travail de toute ma vie. En même temps, c’est bien le chemin qui compte et non l’objectif final.
    Dans le domaine de l’ alimentation, je travaille à écouter mon JE, pour arriver à faire correspondre mes envies…avec mes besoins. Et mon thérapeute, en me signalant que plus j’en ferais un JEU, et plus ce serait facile, a fait résonner en moi le JE/JEU…
    Tout un programme ! Très intéressant, mais nous menons des vies telles, qu’il est bien difficile de s’arrêter, de se recentrer, et de s’écouter vraiment. Et puis il faut ajouter aussi cette “bonne éducation”, dans laquelle, en toute bonne fois, on nous répétait, “arrête de t’écouter”. A force, c’est devenu une façon de vivre. Mais, tout ce qui nous a construit fait de nous les êtres que nous sommes, et capables aujourd’hui d’analyser et de remédier à ses “dysfonctionnements”. Et surtout, aptes à ne pas inculquer les mêmes modes de fonctionnement à nos enfants. Apprenons à nous écouter, apprenons à mettre des mots sur nos émotions ! (Cela facilite également l’écoute de l’autre, la vraie, l’empathique !)
    Bon, je m’arrête là, pour cette première fois. Le sujet est tellement vaste !
    Ravie d’avoir eu l’impression de discuter un peu avec vous !
    A une prochaine fois.
    Christine

    1. Bonjour Christine,
      Merci d’avoir laissé ces mots et discuté un peu avec moi, et d’autres. Je vous ai lue avec intérêt. Oui le sujet est vaste et nous aurions des heures à lui consacrer… Et ce chemin du je par le jeu est extrêmement intéressant.
      Je n’ai pas le temps de discuter plus, j’ai en ce moment un travail énorme + une vie familiale plus que dense, mais merci et à une prochaine fois, oui.
      Je vous souhaite une belle journée, et de ne pas perdre espoir, les jours où c’est moins simple que d’autres… Je m’y efforce, pas toujours réussi, c’est bon de se savoir accompagné de plusieurs autres personnes sur ce chemin infiniment personnel et fondamental. Moi, en tout cas, ça m’aide !

  6. merci pour ce post. c’est tout simplement juste et ca met des mots sur ce qu’on vit au quotidien .merci pour cette douceur et cette justesse dans ce texte. oui, je suis aussi convaincue qu’on en sort plus forts et que la santé est le plus beau cadeau à faire à un enfant,( surtout quand on perçoit au plus profond de soi sa vulnérabilité). bravo et merci pour ces témoignages !

    1. Ah, douceur… J’aimerais bien être douce ! Non que je ne le suis pas, parfois, mais je suis aussi tellement exigeante…
      Merci pour ces mots, Anne.

  7. quand on est allergique à un médicament c’est tout de suite pris au sérieux….mais intolérant aux proteines de lait….là on est parfaitement farfelu….40 ans de sinusites antibiotiquées , aerosolées, arrêtées net en arrêtant le lait…on n’a pas du tout envie d’en remanger même si on adore ça……même si les médecins parlent de hasard…

  8. Bonjour Flo !
    Je suis complètement d’accord, il faut en parler ! Pour montrer que nous ne sommes pas seuls, que ce n’est pas une lubie de l’originale que nous sommes… ça me saoûle ces généralistes complètement sceptiques, qui vous regardent d’un air bizarre, et qui trouvent juste à dire ‘bon… votre régime n’est pas dangereux pour la santé’… et s’il faisait VRAIMENT de l’effet ?? hein ?! ça leur viendrait pas une seconde à l’esprit ! Je passe une phase pas très facile en ce moment, mais ils m’énervent ! ‘ c’est qui qui vous a prescrit ce test ? ‘ et quand on prononce le mot ‘homéopathe’, alors là…
    Et d’un autre côté, certains proches qui voient que vous allez mieux quand vous faites le régime strict… qui voient que vous trouvez des super recettes (merci à toi Flo!!)… ‘et ben, finalement, tu manges beaucoup plus varié que nous’, l’air de dire que c’est un avantage… ou sur les crises inflammatoires ‘oui mais depuis ton régime, ça dure beaucoup moins longtemps!’… oui mais on peut souffrir quand même ! et on est peut-être un peu, voire BEAUCOUP frustré par moments ! certains comparent notre régime au fait d’arrêter de fumer, les anciens fumeurs sont encore plus tentés et frustrés que les intolérants alimentaires au régime… Ah oui ? et quand les fumeurs sont pas bien, et bien ils se vengent sur la nourriture ! et bien nous, on peut pas !!
    Quant à ceux qui font un ‘régime’ anti cholestérol… ‘oh ben, j’ai le droit à quelle glace ? – normalement pas celle là’… oh tant pis pour une fois…’ et bien moi j’ai pas le droit au tant pis pour une fois, je le paie à chaque fois ! et quand on me dit ‘tu n’as qu’à dire non quand on te le propose…’ arghhh!
    Alors, oui, heureusement que le test existe, et je suis quelque part ‘heureuse’ de me savoir intolérante, j’ai l’impression de maîtriser un petit peu plus (voire beaucoup plus, les crises étaient devenus intenables même sous médocs avant le régime) ma vie… mais à quel prix ! psychologiquement, c’est très dur par moments… merci à mon chéri de me soutenir au quotidien et de me comprendre…
    C’est important d’en parler, pour qu’on se sente tous moins seuls !
    Désolée pour le coup de gueule…

    1. Bonjour Séverine
      Mais tu as bien raison de pousser ce coup de gueule, n’en soies pas désolée !
      Merci pour ce partage et continue vaillamment !

  9. Bonjour Flo!
    Je n’ai pas d’allergies alimentaires, mais j’ai une maladie qui m’a obligée à changer bien des choses dans ma vie dans la vingtaine. Je suis donc bien placée pour comprendre ce que vous vivez, je crois.
    J’aime ton site, car tu sors des interdits imposées par les intolérances. J’avoue que j’en ai marre du discours “sans”, sans viande, sans blé, sans sucre…
    Et si on parlait plutôt de la nourriture avec… Avec légumineuses, avec farine de kamut, avec sirop d’érable! Ce serait tellement plus joyeux! Tellement plus léger! Tellement moins contraignant! Mettons l’accent sur l’ajout qui rend notre cuisine savoureuse au lieu de sur l’absent qui heurte les sensibilités des uns et rend malade les autres!

    1. Bonjour Marie-Michèle,
      merci de laisser quelques mots ici et oui, vive la nourriture AVEC 🙂
      Plus le temps passe, et plus je m’éloigne de tous les “sans” qui n’ont pas d’impact visible sur nos santés, même si je refuse de baisser mon exigence côté qualité, notamment concernant la volaille : manger “avec” ne voudra jamais dire manger n’importe quoi, non mais !

  10. Merci pour ton billet si sensible et sincère. Ta famille a beaucoup de chance de t’avoir, aussi déterminée et chaleureuse, pour votre bonheur à tous.
    Bonne rentrée

    1. Merci Sandrine 🙂
      Sincère, c’est sûr, j’y suis très attachée. Même si parfois je crois que je dis vrai alors qu’en réalité, sous un autre angle, c’est plus flou… ! Déterminée, oui, aussi…
      Quant à la chance de ma famille, j’espère, sachant qu’elle a AUSSI à supporter les biens moins bons côtés de ma personne! Et va savoir quel sera le bilan que chaque membre en fera… ! 😉

  11. je n’arrie pas à ouvrir le lien pour faire les analyses..tu peux le réactiver??
    ” doser ces anticorps ” le clic ne va pas…

    1. Réactivé, merci de me l’avoir signalé.
      Cependant, tu vas être déçue car le lien ne permet pas de trouver des adresses pour faire des analyses mais vise ici à montrer que les ressources pour les pro du dosage et du travail sur/avec les anticorps se sont ++ développées dernièrement.

      Si tu as besoin d’une adresse, je ne peux que te donner les noms de Nicolas Zamaria et Michel Cohen, tous les deux à Paris, 16e : le premier est celui qui a fait tous les tests pour notre famille, que j’ai interviewé pour mon livre, et c’est une “pointure” comme on dit ; le deuxième m’a contactée après mon livre, nous nous sommes rencontrés, il est passionné par le sujet des intolérances alimentaires, un de ses enfants en souffre, il a créée une association de médecine “autrement”, il est très chaleureux.
      (Ceci ne vaut évidemment pas publicité, je ne te dis que ce que je connais, sans aucune rétribution quelle qu’elle soit !)

      Il existe d’autres tests, d’autres labos. Certains proposent des tests Imupro, le plus cher sur le marché, et est-ce vraiment mieux que ce que les biologistes précédents font, je n’en suis pour ma part pas convaincue du tout, en tout cas pas pour un premier diagnostic d’intolérance.
      D’autres proposent des tests simplifiés, peu onéreux, qui permettent de cibler quelques aliments/nutriments clés, de type lait de vache, gluten, lentilles, vanille. Mais je n’ai aucune adresse pour ceux-là.

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