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The minimum base line ou minimum de base

J’écoute de temps à autre le podcast de Brooke Castillo, suite à recommandation par Clotilde Dusoulier dans les épisodes de son propre podcast plein de positivité, Change Ma vie.

Dans l’épisode n°209 de cette semaine, Brooke Castillo développe le concept et outil de coaching de minimum base line que je traduirai ici par le minimum de base.

Le concept de minimum de base, ou minimum requis par soi-même à soi-même

Ce concept, d’une évidence… évidente comme tant de concepts clés, est le suivant : si nous voulons changer (notre regard sur nous-mêmes, notre façon de manger, la quantité de sport que l’on fait, nos relations, etc.), nous pouvons nous fixer dès aujourd’hui un minimum de base d’une nouvelle habitude qui va dans le sens de ce changement. Ce faisant, nous modifions notre perception de nous-mêmes, en même temps que notre réalité.

Nous avons en réalité tous des minima de base au quotidien, dont nous ne sommes pas ou plus conscients : nous ne sortons pas de chez nous sans un minimum de base d’habits sur le dos, nous nous lavons les dents au moins un minimum (de fois) de base par jour, nous tolérons de ne pas ranger notre bureau mais le rangeons au minimum de base lorsqu’il est dans tel ou tel état ou à telle période ou lorsque nous recevons de la visite, etc.

Ces minima de base, minima requis par nous-mêmes à nous-mêmes, posent des limites à notre inaction : nous ne sortons pas nus, nous ne restons pas les dents sales indéfiniment, nous n’accumulons pas toutes sortes de choses sur notre bureau sans jamais le ranger, etc.

Lorsque nous voulons passer de l’inaction à l’action, Brooke Castillo nous propose donc de nous créer à nous-mêmes de tels minima de base.

Un concept très simple à mettre en oeuvre

Rien de complexe, rien de bouleversant.

Juste décider de quantités minimum de changement que nous sommes capables d’introduire dans notre vie sans que cela apparaisse difficile de respecter ensuite ces minima.

Exemple : décider de faire 5 minutes de marche à pied 3 fois par semaine. Décider de courir 1 minute 3 fois par semaine. Décider de se préparer à manger chez soi un soir par semaine pour le lendemain au travail. Décider de ne pas manger dans sa voiture en rentrant du travail. Etc.

Le tout sans s’arrêter à cette petite voix dans notre tête -ou à cette personne “bien intentionnée” de votre entourage !- qui nous nargue “ce n’est pas assez”, “c’est ridicule”, “tu n’y arriveras pas”, “si tu crois que cela va changer quelque chose” et autre gentillesse!

Un concept qui change la vie

Le merveilleux de ces minima de base est qu’ils modifient nos attitudes, nos actions, mais également notre perception de nous-mêmes et notre réalité.

Ainsi, si je marche 5 minutes 3 fois par semaine, je deviens une personne qui marche, quelles que soient la durée et la fréquence.

Si je prépare mon déjeuner pour le lendemain un soir par semaine, je deviens une personne qui se fait à manger chez elle et pour elle-même, quels que soient le contenu et la fréquence.

L’accent est ainsi mis sur l’action en tant que telle (je marche, je cours, je prépare) et non sur ses qualificatifs (souvent, suffisamment, sainement).

Il est alors plus facile de ne pas laisser cours aux reproches à soi-même qui seraient faciles à associer à nos actions, que l’on aurait peut-être, avec un autre regard, traitées de ridicules, insignifiantes, insusceptibles d’engendrer quelque changement que ce soit dans notre vie.

J’adore.

Mettre l’accent sur ce que je fais de BIEN et de BON pour moi plutôt que perdre temps et énergie à qualifier, quantifier, critiquer les modalités, fréquence, intensité, etc. de ces actes : voilà une démarche qui me plaît et que j’ai envie de faire une habitude, un modus vivendi.

A associer avec apprendre à pouvoir compter sur moi-même… Ca change la vie, c’est sûr.

Et vous, auriez-vous envie de décider d’un minimum de base à requérir à vous-même, pour vous-même ? Dans quel domaine par exemple ?

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6 commentaires

  1. Oui,dans l’idée,c’est bien ,mais dans les faits,est ce que cela change radicalement les choses? est ce que l’on ne fait pas ces infimes changements pour pouvoir dire “aux autres” :Je marche,Je prépare,Je cours etc… et après? On reste la personne qui ne marche pas tellement,qui a la flemme de préparer ou que cela “gonfle ” de courir! C’est un peu simplet comme concept. C’est joli,agréable à entendre,mais ça ne fait pas bouger vraiment les lignes,vous ne trouvez pas?

    1. Je ne crois pas que cela change “radicalement” les choses, mais petit à petit, à force de poser sur soi un regard positif, de se considérer comme une personne qui fait des choses “bien”, ça bouge, je trouve.
      Et quand je dis “bien”, je n’ajoute en aucun cas “dans le regard des autres” : le regard, l’opinion, le jugement, des autres, ne sont pas les déterminants de MON regard sur moi-même, de ma qualification de mes actes.

      Donc non je ne fais pas ces changements pour “pouvoir dire aux autres” quoi que ce soit. Pas du tout ! Je ne dis pas grand chose aux “autres” de ce que je fais pour moi d’ailleurs -cela m’est même reproché. Toute l’idée est de devenir POUR SOI, à ses propres yeux, une personne qui marche, qui fait des choses positives. Et c’est d’ailleurs là tout le défi : cesser de se dire à soi-même que l’on est insuffisant, que ce que l’on fait est insuffisant, qu’on a la flemme, qu’on fait les choses “pas tellement” etc. C’est en soi que les lignes bougent. C’est comme ça que je le comprends. Qu’en pensez-vous ?

      1. Oui,je comprend bien que cela peut être positif pour soi même,et c’est bien! Un peu de douceur envers soi même est parfois utile car on est souvent trop sévère envers soi. Mais c’est le concept,ou plutôt sa formulation qui me fait penser à une sorte de Méthode Coué “revisitée” (le mot est à la mode en cuisine !il va le devenir en développement personnel !!;-) ) et en cela ce n’est pas très neuf.
        Bref,si cela permet d’être mieux dans sa vie,dans sa peau,même par petites touches,c’est bon à prendre !

  2. […] crois que j’ai trouvé cette clé chez Brooke Castillo, que j’ai déjà évoquée sur ce blog, qui a elle-même perdu plus de 30 kilos, et dont le travail est décidément d’une grande […]

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