Il y a des moments de la vie où avoir à mettre quelque chose à manger sur la table matin, midi, goûter et soir est pénible.
Surtout si on veut que ce quelque chose soit bon au goût, sain pour tous, et qu’on veut/doit faire (presque) tout soi-même.
Des jours où juste entendre un enfant demander “Qu’est-ce qu’on mange ce matin/midi/goûter/soir?” (parfois les 4 à la fois, multipliés par le nombre d’enfants mais aussi le nombre de fois où un même enfant peut poser la même question…) donne envie de répondre… “Rien!” (je laisse volontairement de côté l’option mari qui pose la même question, surtout si ce dernier sait parfaitement bien cuisiner…).
Voire de hurler, genre loup un soir de pleine lune…
Où on se prend même à envisager de ne réellement rien proposer à table, et que chacun picore un truc attrapé au hasard d’une main qui pioche dans un placard -une tranche de truc en stock, une poignée d’amandes, un fruit, un bout de chocolat, on s’en fiche. Pour la commensalité, on repassera…
Il y a d’autres moments de la vie (en principe plus nombreux que les précédents!) où on a faim et envie d’un repas agréable, plein d’énergie et des idées de plats qui vaudraient certainement la peine d’être réalisées, on en salive d’avance, on entre dans la cuisine avec appétit.
Mais parfois, oh non, il n’y a plus rien à manger! Enfin si : une tranche de truc qui traine, une poignée d’amandes, un fruit un peu moche, un bout de chocolat, pfff, rien d’intéressant.
Ou alors il y a bien des trucs sympas mais il est déjà super tard, les enfants sont fatigués, on l’est en fait pas mal aussi, cuisiner n’est pas vraiment une option…
Pour ces jours “sans” (le moral/le temps/les ingrédients nécessaires/l’envie de cuisiner), je crois que j’ai finalement trouvé, au fil du temps, comment faire pour que nous mangions quand même correctement.
Si je devais “théoriser” ma démarche, je le ferai en 7 points :
- Changer de perspective
- Faire, et ne pas y penser (“la leçon du radis”)
- Avoir un planning hebdomadaire de rotation d’aliments
- Identifier les incontournables du placard
- Préparer en avance
- Conserver de façon gourmande
- Privilégier le plaisir
N.B. : Ce billet est le premier d’une série. Pour lire chacun des billets consacrés aux 7 points ci-dessus, cliquer sur leur titre.
Quelle bonne idée et quelle intro prometteuse, vivement la suite !
Un article prometteur, en effet!
Je ne planifie jamais mes repas, par contre j’achète toujours la même quantité de légumes que j’utilise urant la semaine…
Bises,
Rosa
J’ai vraiment hâte de découvrir la suite…
Le rêve…vite la suite !
J’ai hâte de découvrir tes astuces !
J’attends le détail car pour n ous quand je reponds RIEN, alors nous allons vers un de nos 3 restaurants favoris… Parce que meme si j’ai tous les ingredients pour une soupe dans mon frigo, ce sont eux qui me repondent NON!!!!
vivement la suite, car toutes les situations décrites me parlent 🙂
J’ai hâte de voir ce que cache “l’attitude du radis” 😉
Oui oui vivement la suite!!!
trop cool – ça me parle trop ;-), vivement la suite !
Ah ma flo ! Toujours en évolution pour trouver le meilleur moyen de tout concilier ! J’adore 🙂
Je vais suivre les billets qui suivent avec attention car en ce moment je patine en phase pénible !!
Isabelle.
Flo Makanai, un(e) des rares blogueurs culinaires qui a une vie a cote, a qui ont peut s’identifier. Sur certains blogs, on dirait que les gens passent leur temps a faire de la patisserie, sans s’apercevoir qu’ils sont tres chanceux mais surement peu nombreux a pouvoir en faire autant!!! Merci pour cela!
Oh ça m’intéresse beaucoup beaucoup 🙂 !
J’ai hâte de voir la suite!
J’ai hâte de te lire dans ces 7 points… en perspective: de quoi souvent m’aider!
Je suis sûre que cette série de billets va être du plus haut intérêt ! Je suis justement en train de me préparer à ce genre de moments ;).
Des billets qui promettent d’être intéressants et très utiles !
Pour ma part, déjà je ne pars jamais faire les courses sans liste (j’ai horreur de perdre du temps, faire les 100 pas dans ma biocoop en me demandant ce que je pourrais bien cuisiner) et donc qui dit liste dit repas prévus (en+ du gain de temps ça permet également un gain d’argent vu qu’on achète ce dont on a besoin et pas n’importe quoi au pif) Je n’ai pas d’enfant mais à 2 on est assez voraces, et si je dis à mon homme “ce soir c’est soirée crêpes, grignottage ou juste une soupe et des tartines” il me fait un malaise d’hypoglycémie rien que d’y penser 🙂 Donc tout le temps des vrais repas…et comme on s’accorde à bien manger c’est vrai que ça demande un peu de temps… j’ai hâte de te lire en tout cas, merci d’avance !
terrible ce teasing! je suis justement dans une phase “rien”. Maintenant, je vais pouvoir répondre “rien… pour l’instant ; mais patience, on saura bientôt!”
Ah, je vois que nous sommes nombreu(ses?)x à être concerné(e)s par cette problématique! Merci d’avoir mis un petit mot pour me le dire 🙂
Mais soyez patient(e)s, je ne vais pouvoir publier que doucement, ma vie hors blog est plus que pleine ces temps-ci…
Moi aussi je te remercie et j’admire qu’en plus de cuisiner, travailler, t’occuper des enfants tu nous dédies une partie de ton temps pour paratager tes idées, tes recettes et tes solutions!
Allez, je reprends courage et j’attends ton prochain billet avec plein de curiosité…et d’espoir!!
C’est gentil Sabine! Merci.
Et oui, courage, bien sûr!
Ah, mais quelle bonne idée!! J’ai hâte de lire la suite!
Avec tes deux petits garçons, ça ne doit pas être de tout repos pour toi en effet! A bientôt 🙂
J’ai déjà lu le prochain billet, et je te remercie de partager ta théorisation avec nous.
Je me suis également aperçue que la cuisine doit rester un plaisir, pour que tout le monde en profite pleinement. J’ai appris à déculpabiliser les soirs où je dois ouvrir une brique de soupe par faute de temps. De toute façon, les petits enfants n’aiment pas la cuisine “élaborée”, pleine de trucs ou d’herbes inconnus. Je me rattrape quand j’ai des invités !
J’ai quand même mis quelques années pour lâcher du lest !
Ouh là là, le suspense est à son comble!!! Voilà un feuilleton auquel on va être nombreuses à être accro!!!
Et je crois que la problématique est plus aigüe encore pour tous ceux qui ont des régimes ou modes alimentaires “sans” ceci ou cela! Pour moi, c’est sans gluten, sans sucre, sans laitages (et aussi sans fruits ni légumes crus, sauf en saison chaude!). Autant dire que : 1) tout doit être “fait maison” 2) ça supprime toutes les possibilités d’en-cas rapides (on oublie le petit chèvre sur une tartine, les biscuits, les pâtes, l’impro salade d’endives et avocat ou le fruit croqué sur le pouce -ouf, il reste les fruits séchés!-… bref, tout ce qui nous sauvait la mise les jours de “feu au lac”!!!).
Merci donc de te pencher sur ce thème… brûlant!
Oui la problématique est plus aiguë pour tout ceux qui ne peuvent juste tendre la main ou l’assiette vers un truc à manger et doivent contrôler ce truc en question pour s’assurer qu’il ne leur fera pas mal.
Mais en même temps, c’est grâce à cette complexité que j’ai été forcée de mettre au point une “stratégie”, donc, l’un dans l’autre, c’est presque une chance…!
Très intéressant, j’ai hâte de voir la suite !!!
manue :))