Le bio ne serait pas meilleur que le non-bio, et peut-être même pire? Cet été, un rapport de la Food Standards Agency (Royaume-Uni) jette ce qui, pour certains, est un pavé dans la mare.
Le rapport a été rédigé suite à une analyse systématique (nous dit-on) de ce qui a été écrit dans les 50 dernières années sur les différences de contenu nutritif ou d’impact sur la santé entre produits bio et produits issus de l’agriculture conventionnelle.
Il aboutit à la conclusion suivante : le bio n’apporterait (presque) rien sur le plan nutritionnel par rapport au non-bio, il ne serait pas un plus pour la santé. Les quelques différences au profit des produits bio ne suffiraient pas à justifier que l’on privilégie ce mode de culture à la culture conventionnelle.
Certains se réjouissent de cette conclusion, dirait-on, tel ce journaliste du Guardian, non sans mépris pour les pro-bio je trouve, assimilés à des naïfs selon lesquels la nature ne saurait être, intrinsèquement, que bonne pour l’homme…
Mais :
- les aspects nutritionnels sont importants quand on choisit ses aliments mais il n’y a pas que la teneur en ceci ou en cela de l’aliment qui compte : manger sain, équilibré, bon par rapport aux besoins de son corps, c’est manger varié, équilibré, d’une façon qui n’encrasse pas l’organisme, pour que celui-ci ne perde pas ses forces à tâcher de digérer l’indigeste, par exemple, mais puisse se mobiliser pour d’autres tâches. J’ai PLAISIR à manger équilibré à midi et à ne ressentir aucun coup de pompe ensuite, par exemple. J’ai trop longtemps connu les débuts d’après-midi somnolents, lourds, après des déjeuners pas forcément gargantuesques mais pas digestes. Et puis mini atout nutritionnel par ci + mini atout par là = gros atout!
- On ne mange pas que pour ces aspects nutritionnels. Manger, selon moi, c’est d’abord une affaire de PLAISIR! Or, dans mon expérience des dernières années, ce que je choisis en bio est généralement (mais pas toujours) MEILLEUR au goût que le non-bio qui est proposé autour de chez moi. Pas toujours, j’insiste, et je ne suis de toute façon pas une intégriste du bio, vous le savez. Ainsi, nous sommes rentrés de vacances avec 5 kgs d’abricots du Valais suisse très bons (devenus confitures) et pas bio pour un sou. Et du Gruyère suisse salé pas bio non plus parce que le bio (goûté) proposé dans la Coop suisse où nous nous sommes arrêtés ne valait pas tripette. Et il y a même du bio à évite absolument (j’y viens).
- Manger bio, ça ne concerne pas que les légumes et les fruits. Ca concerne aussi les animaux : il n’y a peut-être pas de + nutritionnel dans un oeuf bio (ou plein air, j’assimile par commodité et aussi pour des raisons financières, c’est tout simplement trop cher de n’utiliser que du bio chez nous qui sommes gros consommateurs d’oeufs, donc je panache) que dans un oeuf de poule élevé en batterie. Mais je REFUSE de manger, ou de proposer à ma table, un produit qui enrichira un industriel avide de profit économique seul, qui se contrefiche que ses poules s’entre-écrasent, souffrent de stress, de fractures, bref subissent un sort inadmissible. Pire encore quand il s’agit de viande : NON aux élevages industriels “in-animaux” (par analogie à inhumains), et NON aussi au nom du plaisir à ces poulets qui sont gonflés d’eau salée, ces escalopes qui fondent à la cuisson puis résistent sous la dent. J’ai pas envie de manger ça, et comme rien ne m’y oblige (ce qui est un luxe, je sais)…
- Il est dit que la nocivité des résidus de pesticides trouvés dans les produits de l’agriculture conventionnelle n’est toujours pas prouvée. Soit. Je ne suis pas apte à trancher en la matière, mais j’ai plusieurs fois lu le contraire… Et notamment que ces résidus combinés aux métaux lourds qui nous polluent via l’air, l’eau, les aliments, pourraient bien ne pas être étrangers à des allergies lourdes (au gluten, à la caséine du lait, aux pollens etc.), voire invalidantes ou handicapantes (des liens avec l’autisme, l’hyperactivité, ont été faits, entre autres, par des gens qui semblent savoir de quoi ils parlent…). Mais là, que dire de plus que brandir le principe de précaution, pour l’heure…?
- Dans The Guardian, on peut lire aussi que les produits bio se défendent naturellement des agressions par des toxines fongiques naturelles (ou mycotoxines), qui sont peut-être aussi nocives voire plus que les pesticides chimiques (ça, c’est The Guardian qui l’écrit ; pour des exemples de toxicité, on peut lire ceci ou cela). Mais, prenons (au hasard bien sûr ;-)!)
– l’exemple de la boulange au levain : savez-vous que le son de blé contient beaucoup d’acide phytique, lequel bloque l’assimilation par l’organisme du fer et du calcium?
Alors bio ou pas bio, quand on mange du blé complet, on nuit à l’absorption du fer et du calcium…
Ca en fiche un coup à cette croyance bien répandue selon laquelle il faut manger plein de céréales complètes pour être en bonne santé, non?
Sauf que… le levain neutralise l’acide phytique!
– l’exemple du roquefort : on sait que le champignon qui donne ses saveurs si uniques à ce fromage est toxique si développé dans d’autres lieux que les caves de Roquefort. La nature fait bien les choses…
Se permettre d’écrire que les aliments non traités chimiquement sont naturellement toxiques et qu’il convient de s’en méfier me semble totalement… stupide! Bien sûr que la nature peut tuer l’homme (ex: l’arsenic) ou le rendre très malade (ex: certains champignons) ou même l’affaiblir (ex: le blé complet et son acide phytique) mais l’on dispose de toute une série de méthodes de cuisson, fermentation, préparation, associations d’aliments etc qui peuvent nous aider à contrebalancer ces aspects négatifs de tel ou tel aliment (voir ainsi par ex l’usage de l’asa foetida dans la cuisine indienne, qui permet de digérer les légumineuses, ou encore l’emploi traditionnel de l’ail, des piments, dans la cuisine pour leurs vertus, entre autres, aseptisantes).
Alors donner à penser qu’il faudrait préférer un produit traité chimiquement parce qu’il serait plus sûr qu’un produit non traité chimiquement bourré de toxines naturelles me paraît être un argument digne d’intérêt (d’autant que chimie = possibilité d’une production de masse rapide -mais peut-être à courte-vue…-avec des risques sanitaires réduits et ça, dans notre monde où plus d’1 humain sur 6 crève de faim, c’est une vraie problématique, pas simple du tout), mais certainement pas suffisant.
- Mais pour finir, j’aimerais revenir encore sur un sujet dont vous savez déjà qu’il me met régulièrement en colère: les arnaques bio des GMS (grandes et moyennes surfaces). J’ai récemment fait 2 expériences qui m’ont fait fulminer…
- Côté farine : j’ai trouvé de la farine de blé T65 Bio marque de distributeur (Cora, pour le nommer), à prix habituel en GMS (1.69€ je crois) qui ne contenait QUE 8g de protéines aux 100g!!!!! 8 GRAMMES, lorsqu’il en faut au moins 10 (soit 25% de plus tout de même!!) pour boulanger correctement, et de préférence 11 ou 12 … Alors ça, ça me met en colère, parce que cette farine bien plus chère que les autres car étiquetée Bio n’a AUCUN ATOUT par rapport à une farine non bio, même T55, de type Francine, avec une meilleure teneur en protéines. Parce que la T55 Francine est si bien nettoyée du son qu’il n’y a pas plus de pesticides dans ses grains que dans la bio d’à côté… Le SEUL intérêt d’acheter de la farine T55 ou T65 bio, c’est qu’elle est -souvent- moulue à la meule de pierre donc plus riche en nutriments et en saveur qu’une farine moulue mécaniquement, et plus riche en protéines (peut-être parce que la qualité du blé qui pousse en agriculture bio est meilleure, plus résistante?) donc plus facile à panifier. Donc farine bio Cora à 8g de protéines/100g (et je crois que celle que vend Ed n’en contient que 9…) = attention.
- Côté plat cuisiné : on mange de temps à autre des raviolis en bocaux de verre, à la maison. Généralement, on consomme ceux de la marque Danival, souvent en promo par chez nous (2.29€ le bocal de raviolis aux légumes au Naturé’O il y a quelques semaines), car ils sont corrects et plaisent à toute la tablée (on ouvre 2 bocaux, on les fait réchauffer, on sert avec une salade, un fruit et basta). Récemment, sans y réfkéchir plus que ça, j’ai acheté un bocal de raviolis bios aux légumes marque … Cora (eh oui, à nouveau). Ils étaient si salés, à nous brûler le fond de la gorge, qu’on a regardé la liste des ingrédients : eh bien au lieu d’y trouver (dans cette liste qui fait 2 fois la taille de celle des Danival…) du sel gris non raffiné (comme dans les Danival, et comme dans toute notre cuisine familiale), il est mentionné à plusieurs reprises (dans la liste des ingrédients de la pâte des raviolis, dans celle de la farce, dans celle de la sauce tomate d’accompagnement) ce simple nom de “sel”, sans précision, sans * renvoyant à une origine bio non plus. Bref, le sel, employé en excès, est un sel blanc nutritionnellement sans intérêt, et qui a, pour qui n’en consomme jamais, un goût violent (comme le sucre blanc peut brûler la gorge et attaquer les papilles quand on n’en consomme jamais). Quand on compare les saveurs et les listes d’ingrédients Danival (produit vendu en boutique bio) et Cora, on se dit ‘plus JAMAIS les Cora”… Et ça m’énerve qu’un distributeur puisse vendre un tel produit en bio… Parce que c’est du bio stupide, qui coûte plus cher pour 0 gain côté plaisir et 0 gain côté santé…
Encore une fois,BIO ne veut pas dire BON, ni au goût, ni en qualité. Il y a du bio minable… Et je suis assez d’accord pour dire non au bio low cost, comme vient de le faire l’association DIETImiam.
Bravo Flo pour cet article auquel je souscris d’ailleurs…
Je me pose toujours un tas de questions face au choix bio-non bio et ta réflexion enrichit la mienne. C’est vrai que pour les oeufs, le choix est assez simple à faire, mais que pour certains produits, étant donné la différence importante de prix, je me demande toujours à quel niveau se situe l’intérêt. Merci pour ton éclairage.
Merci pour ce billet très instructif. Je suis d’accord, il ne faut pas acheter les yeux fermés sous prétexte que le produit est estampillé “bio”. Ca demande reflexion, et encore plus d’attention dans les supermarchés. Mais le plaisir de la cuisine réside aussi là-dedans, je trouve 😉
Super article !! Tout à fait d’accord avec cette vision du bio.
Je rejoins ta réflexion, je pense qu’acheter bio est un cheminement de l’esprit et un choix qui nécessite de débroussailler les arnaques, les intérêts produits par produits.
Par contre, là où je tique énormément c’est quand tu cites le lien entre la nocivité des métaux lourds et des pathologies telles que l’autisme ou les troubles de l’attention et hyperactivité. En tant que psy, je peux pas laisser passer ça ! Les études actuelles concernant l’autisme tendent à montrer une base génétique intriquée avec une réponse environnementale. J’épargne l’explication compliquée mais les études qui trouvent des étiologies “originales” aux pathologies psy sont souvent bidons et pas menées par des labo reconnus.
En tout cas je serais curieuse d’avoir tes sources histoire de me marrer un peu !
Bon c’est pas le procès de ton article hein ! C’est juste que ce genre de propos me font trop tiquer et c’est pas la première fois que j’entends des trucs comme quoi le bio éviterait bon nombre de pathologies !
Coucou Bulle,
Tu auras remarqué que je fais état (avec pas mal de précautions oratoires) d’écrits établissant des liens entre métaux lourds et pathologies, mais que je n’écris pas pour autant que bio=guérison ou bio=LA solution. Ne serait-ce que parce que si lien il y a (même s’il n’est pas cause unique, même si les métaux lourds ne font -et ce serait déjà digne d’en tenir vraiment compte- qu’aggraver ou participer au déclenchement de pathologies ayant d’autres sources premières), croire qu’on évite les métaux lourds juste parce qu’on mange bio, ce serait vraiment stupide, évidemment.
Un peu comme imaginer que les nuages radioactifs suite à l’accident de Tchernobyl auraient pu s’arrêter net à la frontière de tel ou tel Etat…
Voici quelques liens vers ceux qui mettent en cause les métaux lourds comme facteurs participant à des pathologies lourdes :
http://www.filariane.org/metaux-lourds.html
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/paleontologie/d/en-bref-surexposition-aux-metaux-lourds-et-autisme_11566/
http://ecologeeks.com/2009/02/20/metaux-lourds-et-gluten-caseine-phosphates-dans-l%E2%80%99alimentation-autisme-schizophrenie-et-hyperactivite/
http://www.autisme-montreal.com/client_file/upload/document/bradstreet.pdf
http://autismemtl.iquebec.com/2002/walsh_fr.html
Et il en existe bien d’autres, notamment en anglais.
Je rappelle que je ne suis pas apte à apprécier la valeur scientifique de telles affirmations.
Mais je me dis aussi que TOUTE piste potentiellement thérapeutique doit être explorée sans préjugé.
Coucou Flo
Je te rejoins sur nombre de points abordes dans ton article.
Le seul bio auquel je fais totalement confiance est celui qui poussait dans mon jardin ou dans celui de gens en qui j’ai confiance.
Je suis plus favorable dans un premier temps au developpement de l’agriculture raisonnee que du bio a tous prix.
Les meandres du business agroalimentaire sont trop complexes pour veritablement profiter des bienfaits du bio.
J’ai cependant souvenir de l’epicerie bio du village tarnais dans lequel je vivais et qui proposait des fruits et legumes issus de l’agriculture bio ou raisonnee des cultivateurs du coin. Le resultat etait tres probant. La plupart des legumes etaient moins chers qu’au Shopi !
J’ajouterais que les poivrons etaient bien plus gros et bien plus beaux que ceux du Shopi ou du Leclerc situe a plusieurs dizaines de km.
Tout ca pour dire que je suis loin d’etre un integriste du bio, mais que faire attention a ce que je mange ne dois jamais prendre le pas sur le plaisir que j’ai a le manger. Aussi quand j’ai vu le prix de la farine bio ici (4 fois plus chere que la non bio), j’ai vite laisse tomber. Par contre, mon nouveau filon pour les pomme de terre et oignons bio 10ct plus cher au kg, ca me semble raisonnable… surtout livre a domicile.
Je pense donc qu’il convient de faire le tri dans tout ce qui nous est propose…
Rha que ça m’agace.
Je n’achète pas bio spécialement pour ma santé. (les gens sont-ils tellement centrés sur eux même qu’ils ne cherchent que leur intérêt personnel ?)
J’achète bio POUR LA SANTÉ DE LA PLANÈTE !
J’ai l’impression que cet aspect est complètement éludé. Mais à la base, l’agriculture bio est faite pour préserver l’environnement.
Je suis cependant convaincue qu’il y a un plus sur la santé car on trouve en bio des produits qui n’existent pas en non-bio comme les purées d’oléagineux, les céréales complètes, les flocons de céréales autre que l’avoine. Ça apporte une diversité alimentaire particulière en produits simples et sains, qui à mon avis n’est pas négligeable. Mais là, on ne peut pas comparer au non bio puisque ces produits n’existent pas en non bio.
Oui la santé de la planète est primordiale (et oui on est nombreux à chercher d’abord notre intérêt personnel, mais quand on a des enfants, on se préoccupe surtout de celui de nos enfants, et cet intérêt passe par une planète en bonne santé, donc…).
Oui mon billet est incomplet (comment ne pourrait-il pas l’être, d’ailleurs!).
De là à en déduire qu’il élude complètement cet aspect, je te trouve un peu dure.
Et puis, aujourd’hui, bio ne rime pas toujours avec écolo.
Et je dirais même plus, bio rime peut-être moins que jamais, de nos jours, avec écolo et santé de la planète: parce que les grandes enseignes bio proposent à l’année des poires BIO mais qui viennent du Chili et non pas des vergers d’à côté, des haricots azuki ou graines de tournesol qui viennent d’Asie et non des innombrables champs de nos campagnes, du riz thaï etc etc, donc le coût en transport, pollution, déforestation parfois, impact culturel, HUMAIN, est sans doute inadmissible dans bien des cas.
Alors oui le bio participe à la santé de la planète mais pas toujours…
Et ceux qui achètent bio sans jamais regarder la PROVENANCE de ce qu’ils achètent ne vont pas au bout de la logique bio, et c’est très dommage (et j’en fais partie pour certains aliments comme le riz, par ex, je suis surtout intransigeante pour les fruits et légumes) (et je n’ai de toute façon jamais prétendu être parfaite!!)
Et ce n’était pas le sujet du billet. Je ne me sens pas capable du tout d’évaluer l’impact écologique du bio sur la planète, et on nous raconte, là aussi, tellement tout et n’importe quoi.
La fourmi, je te laisse le soin de nous faire un super billet sur le sujet, je le lirai avec intérêt!
Quand je dis que cet aspect est éludé, je ne parle pas spécialement de toi (désolée si ce n’était pas clair) mais autour de moi j’ai l’impression que les gens ne prennent pas en compte cet aspect et je trouve cela bien dommage.
Cela dit, tu as raison, bio ne signifie pas nécessairement que ce soit idéal pour l’environnement.
Le conflit bio et local… Ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas bio qu’il sera local!! Ca ne sert à rien d’opposer ces 2 questions.
Pour voir l’impact du bio sur la planete, le plus simple est de se promener dans les vignes entre mars et mai : colline verte = colline bio. Colline toute marron comme le Sahara= colline traitée. On imagine sans peine la différence que ça fait pour la biodiversité (insectes, fleures, etc).
Euh… je ne vois pas en quoi l’article traite du conflit bio et local… J’ai du mal me relire 😉
Merci pour ton article, très intéressant et passionné. Le rapport qualité-prix de la farine de la marque Repère de Leclerc, dont tu parles, me paraissait intéressant mais en allant visiter leur site, je vois que le nombre de protéines indiqué aux 100 g est de 9 g. Peut-être t’es-tu trompée ?
Merci en tout cas pour l’ensemble de ton blog. C’est grâce à Sandra, du Pétrin, et à toi pour le levain que je suis devenue une adepte de la boulange.
Bonne continuation…
J’ai supprimé la référence dans le billet, du coup, j’ai en effet du me tromper. Je regarderai en magasin à l’occasion.
Merci d’avoir corrigé et bonne boulange!
Je suis tout à fait d’accord avec la Fourmi… Le bio, c’est avant tout une démarche environnementale !! Donc à la limite, on se fiche un peu de savoir si les valeurs nutritionnelles sont plus intéressantes que dans le conventionnel. Cependant, je pense que c’est le cas et je pense aussi que le fait de limiter au maximum notre consommation de produits chimiques est à la base d’une bonne hygiène de vie.
Mais ne perdons surtout pas de vue que l’agriculture conventionnel détruit et tue à petit feu la terre, la rend stérile ! C’est ici qu’il y a avant tout urgence. Voilà pourquoi personnellement je suis intégriste du bio : chaque produit bio acheté est un peu moins de pétrole versé dans nos champs.
Je ne cherche pas à savoir si certains produits sont un peu meilleurs ou 50 centimes plus chers : la santé de la planète est bien plus importante à mes yeux que l’état de mon porte-monnaie ou la satisfaction de mes papilles gustatives.
En ce qui concerne les produits bios de supermarché (de marque Monoprix, Cora ou autres), il est évident qu’ils sont d’une qualité inférieure aux “vrais” produits bio que l’on peut trouver dans des magasins du type biocoop. Ces produits sont souvent issus de pays se trouvant en dehors de la communauté européenne où les contrôles sont rares et légers. De plus, comme ils viennent de loin, la facture écologique rend complètement ridicule l’étiquette AB qui les décore.
Pour ma part, je fais bien plus confiance aux petits producteurs et transformateurs qui travaillent en France ou dans les pays voisins et qui sont réellement en dehors du circuit conventionnel (le genre de produits qu’on ne trouvera JAMAIS à Monop ou Carrefour). Je pense par exemple aux produits de la ferme Durr qui proposent des laitages et des jus de pommes ou à ceux de M. Jean Hervé. Vous ne trouverez peut-être pas ces producteurs distribués dans votre région mais ce n’est qu’un exemple parmi des centaines d’autres.
Et rappelons au passage quand même que manger bio, ça ne veut pas forcément dire manger sain et équilibré. Je ne suis pas étonnée que dans une boite de raviolis “bio” de supermarché, il y ait tant de mauvaises choses et beaucoup de sel. Les plats préparés en règle général ne sont pas de bonnes qualités. Il faut leur laisser qu’une place exceptionnelle dans nos menus de toutes façons. Et si on veut en acheter, encore une fois, il faut préférer les VRAIS produits bios et artisanaux quand c’est possible. L’industriel, même bio, c’est pas beau.
Merci pour ce témoignage passionné et sensé.
Si l’on en revient au dico, bio = cultivé dans le respect de l’environnement. Donc la Fourmi et toi avez complètement raison.
Je réalise aussi en te lisant que le bio dont je parle dans ce billet n’est, de toute façon, qu’alimentaire. Or, le bio (ou plutôt une démarche “bio”), ça va aujourd’hui bien au-delà, et pour tout ce qui est entretien d’une maison, du linge, l’habitat (chauffage, eau, isolation…), etc., alors là oui on agit directement sur l’environnement en changeant ses habitudes et c’est avant tout pour la planète qu’on est “bio” (=écolo) sur ces terrains-là.
Bon, au moins, ça aura fait remuer nos méninges, c’est toujours bon ça! Merci Fourmi, meci Emimage!
Bonsoir,
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Je préfère mettre 50 cts de plus, me serrer un peu la ceinture mais savoir à qui ira l’argent dépensé.
On en vient toujours aux mêmes réflexions, manger bio n’apporte certes pas plus de nutriments, en revanche, on se passe de pesticides et autres éléments chimiques nocifs, ce qui est meilleur pour notre santé, n’est ce pas ? Sans être intégriste (je consomme autant “raisonné” qu bio), c’est aussi l’innocuité de la terre qui est en jeu. Bio n’est pas la panacée universelle, mais un mieux vers quoi on doit tendre pour la planète, et malgré les résultats de l’étude, aussi un peu pour notre santé et notre bien être. Je te rejoins donc une fois de plus là dessus…
Voilà qui est bien dit et qui tend à prouver que Bio ou pas Bio, il doit toujours y avoir une réflexion à avoir en tant que consommateur : rejoignons la Consommaction des Biocoops et soyons vigilents à ce que l’on cherche à nous faire avaler. Bravo pour cette réflexion où le plaisir et l’équilibre restent aussi très présents autour du repas.
Catherine
Pour ceux que ça intéresse, voici un lien vers un C dans l’Air “Faut-il manger bio ?” diffusé suite à ce fameux rapport :
mms://a533.v55778.c5577.e.vm.akamaistream.net/7/533/5577/42c40fe4/lacinq.download.akamai.com/5577/internet/cdanslair/cdanslair_20090814.wmv
Merci Spontex.
Et bien voici un post passionnant, j’ai adoré, si vrai, et j’ai appris beaucoup… Merci.
Il est vrai que je n’achète pratiquement que des fruits et légumes bio, sur le marché ou dans une ferme près de chez moi, sans compter ceux de mon jardin, et à ce niveau je ne changerai pas car les traitements chimiques me font un peu peur, mais je donne aussi du Nutella à mes enfants, les oeufs sont bio parce que de la même ferme, meilleurs, et moins chers que les oeufs du supermarché !
Mais je n’ai pas de toutes façons les moyens de faire tout bio, alors comme toi pas d’intégrisme, du plaisir et du goût avant tout !
Si les allégations ne suffisent pas, le bons sens peut servir de refuge ultime.
ci-après quelques notes de lecture…
Dans la revue «Pour la science» n°382, l’article de Katherine Paulard compare le génome des chimpanzés avec celui des hommes.
Elle relate notamment des modifications du génome permettant à l’homme de tirer un meilleur parti de son alimentation.
Il s’agit par exemple du gène AMY1, qui code l’amylase salivaire intervenant dans la digestion de l’amidon. Chez les mammifères et chez l’homme le nombre de copies de ce gène est variable. Les personnes mieux pourvues en gène AMY1 digèrent mieux les céréales.
Le gène LTC permet au nouveau-né, la digestion du lactose. Une mutation survenue il y a quelque 9000 ans aurait produit une version nouvelle du gène permettant aux adultes de digérer ce lactose. Quelques 15 gènes et plus … ont ainsi évolué au cours du temps créant des divergences de la version ancestrale …
Jean Seignalet dans son ouvrage « L’alimentation ou la 3e médecine » explique les aberrations de notre alimentation moderne orientée notamment sur la consommation du blé et du lait de vache.
Ce livre destiné à un public le plus souvent en difficulté, est très prisé par les adeptes du ” tout naturel ”
il soulève p 94-95 quelques contre-vérités :
Le lait de vache contient beaucoup de fer, mais il est mal absorbé par l’enfant, si bien que celui-ci souffre d’une carence à priori paradoxale.
En réalité, la composition des laits, de femme et de vache, est sur ce point équivalente :
Ils sont tous deux très pauvres en fer 0,02 mg/ 100 ml.
Il explique, en se référant aux lois de Darwin, que le veau est bien adapté à la digestion du lait de vache, et que l’enfant ne dispose pas de l’arsenal enzymatique de son estomac unique, tandis que le veau tire le meilleur profit de ses «quatre estomacs» sic…
Tout éleveur sait que le veau est monogastrique !
On note encore : que la consommation de lait durant toute une vie est artificielle. Que cette situation bizarre ne s’est jamais rencontrée dans la nature, et qu’il n’est pas étonnant qu’elle puisse avoir des conséquences néfastes.
N’ai-je jamais vu un chat adulte téter une chatte allaitante ?
Chez l’homme, on note le plus souvent chez les populations habitant les lieux les plus arides, une alimentation fondée sur la consommation du lait (Mongols, Sahraoui, Peuls, Basques et Inuits …).
J’ai vu dans mon enfance bien des enfants malingres à qui l’on distribuait du lait, ils ne s’en plaignaient pas, sauf les allergiques, mais il n’y en avait pas…
Je pense que dans tout cela, il y a du bon et du mauvais. Effectivement, il existe bien des populations où le gros de leur alimentation est basé sur les produits laitiers et d’ailleurs ils s’en portent très bien : les tibétains de haute montagne portent l’herbe de leurs animaux jusqu’à leur mort, sans pour autant avoir une espérance de vie courte.
Je pense que cela s’appelle l’adaptation. Mais il faut quand même mettre les choses à leur place. Le lait de ces populations n’est pas enrichi, ni pasteurisé. Les femelles se nourrissent d’herbes et de foin sans pesticide. Ces herbes sont parfaites pour nourrir les animaux tibétains par rapport au climat, à l’air, bref à tout l’environnement. Le lait qu’elles produisent et lui même donc forcément en adéquation avec les besoins spécifiques de la population de l’endroit. Mais il faut pas transporter ce mode de vie à un autre, où les contraintes de vie, d’agriculture, de climat, de pluie, etc…. sont totalement différents. Dire que le lait est bon pour tout le monde est aussi inadapté que de dire aux mongoles nomades qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour !!
Du coup, dans nos populations au climat plutôt clément et où l’industrie transforme tout, il ne me semble pas idiot de préconiser les produits naturels, la variété, les produits de saison. Eviter également le lait de vache qui, à l’instar des femelles tibétaines ou mongoles ou autre, ne vivent pas du tout comme nous !
En gros, recherchons le naturel et ce qui nous ressemble le plus, non ?
Merci Flo pour ce nouvel article passionnant, ainsi que pour l’intéressant débat qu’il suscite . En effet, l’acte de consommation (alimentaire ou tout autre …) a une importance capitale et demande de la réflexion car nos consommations orientent les productions à venir . Pour ma part, j’essaie d’acheter en grande priorité chez les petits producteurs, même si çà me demande un effort financier pour certains produits, c’est le cas pour l’huile d’olive qui ne peut être compétitive avec les huiles italiennes ou espagnoles des marques (même bio)(cependant, en terme de qualités gustatives, pas de comparaison possible non plus …), mais la plupart du temps çà me coûte moins cher qu’en magasin bio et on gagne aussi en qualité puisque moins de trajets donc plus de fraicheur … Et puis, de cette façon, j’encourage les productions locales et permets aux petits producteurs d’avoir un revenu correct grâce à leur travail, sans que des intermédiaires peu scrupuleux leurs imposent leurs propres règles . La consommation de produits bio locaux incite aussi au développement de l’activité localement ce qui, à terme, peut contribuer à améliorer notre environnement . Pour le reste je me sers en magasin spécialisé, sans pour autant acheter les yeux fermés (je suis d’ailleurs assez inquiète de l’importance que prennent certaines marques et j’espère qu’elles sauront garder les deux pieds sur terre et leur dimension humaine ) . Par contre je ne mets plus les pieds en grandes surfaces car leurs pratiques me dérangent, je ne souhaite donc pas participer à leur ascension vers la “toute puissance” . Je crois qu’il n’y a rien à attendre de positif de ce côté car leur politique n’est tournée que vers leur propre profit et pour cela, tous les coups sont bons, ils sont bien peu intéressés par le bien-être des consommateurs, de leurs employés ou encore par la considération des producteurs qui les fournissent … Bref, mon mode de fonctionnement est bien loins du leur !!!
N’importe de QUOI!!! J’ai lu l’article et franchement, j’avais honte pour le journaliste. Ces propos était remplies d’ignorance. Les plantes sont remplies de toxines car elles ne veulent pas être mangées???? Il faut le rappeler aux lapins et toutes autres herbivores. Bien sûr, elles sont faites pour être mangées. Et comme tu dis, on prépare ces aliments, ce qui les rendent plus digeste (je suis anti crudivore à part de temps en temps). Comme tu dis, le goût est meilleur, les dégâts sur notre Mère Terre moindre. Ça va de soit.
Mais il y aura toujours un contre mouvement. C’est comme ça. Personne ne me convaincra que mes superbes carottes jaunes bio qu’on mange en ce moment ne sont pas meilleures que celles du supermarché!
Jen
Wow !! J’adore les diverses réactions que ton article a provoquées ! Merci pour le lien vers le mien. Évidement, je suis tout à fait d’accord avec toi et m’aperçois avec plaisir que tes lecteurs le sont tous aussi plutôt !
Au final, c’est plutôt encourageant : nous faisons attention à ce que nous mettons dans nos assiettes pour notre santé et celle de la planète.
Perso, je fais mes courses comme Elodie : je ne vais quasiment plus au supermarché (1 ou 2 fois par an) et préfère de loin les produits provenant de petits producteurs.
MErci à tous !!
Bien d’accord avec toi… Je ne mange pas bio uniquement parceque c’est bio, mais plutôt pour me nourrir mieux, au sens du bon sens alimentaire et de la diversité (car honnêtement, il existe de nombreux produits délicieux que l’on trouve en bio et pas en GMS : céréales, produits japonais, purées d’oléagineux…).
Quant à l’argument ridicule des produits bio qui seraient dangereux pour nous, eh bien, les pesticides n’existant que depuis quelques dizaines d’années, je ne pense pas que l’homme serait arrivé jusque là si ce qu’il mangeait était empoisonné!
Cet article est très orienté et d’assez mauvaise foi je dois dire, même si on y trouve des pistes interessantes, et ça n’est pas ça qui remettra en question mes convictions.
Et puis, mon meilleur argument personnel, c’est d’écouter mon instinct et de manger ce que je trouve bon tout court!
Je viens remettre mon grain de sel.
Pour moi le vrai probleme du bio a toujours ete et est encore son prix, en comparaison des revenus du consommateur moyen.
Les supermarches ont des pratiques honteuses, c’est vrai. Il n’empeche que la poire bio du chili, meme si elle ne peut etre integree a la demarche bio dans son ensemble, est moins nocive a la planete que la poire pas bio du meme pays… non ? C’est un moindre mal…
Et puis tant qu’on est a parler des pratiques douteuses, moi je remets en cause certains entrepreneurs bio. Quand on voit les ecarts de prix entre les magasins bio qui vont parfois du simple au triple, je me permets d’emettre des doutes sur les pratiques commerciales de certaines boutiques.
Enfin je dirais que l’ideal ce serait effectivement d’avoir acces aux producteurs en direct. J’ai un souvenir emu du viande de veau bio de l’aveyron direct au producteur, en pack divers morceaux, tres beaux par ailleurs, a un prix ridiculement bas.
Et pour conclure, je m’interroge sur la raison pour laquelle les producteurs bio ou les groupements agricoles, ne font pas de publicite (journaux locaux, journaux gratuits)… ca represente un cout, certes… mais pour n’importe quelle entreprise faire de la pub represente un investissement. Et ainsi, les consommateurs sauraient OU trouver des bons produits bio a des prix raisonnables.
Ludojapon(si tu reviens par ici), je te conseille d’aller faire un tour sur le site du Mouvement Pour La Terre et l’Humanisme en tapant Colibris dans ton moteur de recherche . Ce site, dont Pierre Rahbi est à l’origine, essaie de rescencer tous les producteurs bio (entre autre) département par département, il pourra sûrement t’être utile ! Je pense que l’une des raisons pour lesquelles les petits producteurs ne font pas de pub est que le bouche à oreille leurs suffit, ils n’ont pas réellement de mal à vendre leurs produits (en témoigne les listes d’attente pour les paniers !)et comme leur production est à dimension humaine elle a des limites, d’où l’importance d’encourager leur installation en faisant gonffler la demande .
Quand à la poire bio du Chili (qui est également vendue en magasin bio d’ailleurs !), nous ne pouvons pas réellement savoir comment elle est contrôlée . J’ai récemment vu un reportage sur le bio produit en Egypte pour exportation vers la France entre autre et les contrôles étaient assez fantaisistes …
Je découvre votre site aujourd’hui! Je me demande comment j’ai fait pour passer à côté!
Cet article est vraiment très interessant. J’ai entendu parler de cet article. Il me fait tout simplement penser à cette affaire, peu médiatisée, selon laquelle Monsanto et consort, souhaiterai aux ETats Unis faire interdire les jardins potagers domestiques. Au prétexte que les variétès cultivées pourraient être nocives car pas sous( leur) contrôle. Ca s’appelle la marchandisation du vivant.
Manger bio, c’est surtout agir avec sa conscience, pour l’environnement, notre santé, et pour refuser un système dans lequel les valeurs simples comme le respect du rythme des saisons, le plaisir…deviennent suspectes!
Manger bio, ce n’est surtout pas tomber dans le piège marketing du bio de supermarché. Les kiwi de Nouvelle Zélande de chez Carrouf, même avec un label AB, ne sont plus très bio au regard de l’énergie dilapidée pour leur transport.
Manger bio, c’est choisir. C’est respecter les productions saisonnières, privilègier la production locale,…utiliser son assiette comme un bulletin de vote.
On est bien d’accord!
Impensable qu’il ait pu être proposé de supprimer les jardins potagers domestiques!!!!
Sertuğ Bakırcı / 09 Nisan 2011Sinan beye katılıyorum, bende 2 gündür düşünüp duruyordum şimdi olmasa bile ilerde belki bilgisayar oyunlarını da oyun skalanıza ekleyebilirsiniz diye ama tabi programın ismi konsolüssü olunca istek yapmaktan vazgeçmiştim, konusu açılmışken belirtmek istedimCevaplamak için giriş yapın
Intéressant tout ça, une petite remarque, ça n’est pas le levain mais le son lui-même qui empêche le calcium et le fer de se fixer. Du roquefort on n’en mange pas tous les jours et de toute façon il ne peut pas être fait ailleurs que dans les caves de roquefort alors même si il est “toxique” je pense qu’il faudrait en manger un peu plus que ce que l’on consomme, tout comme la noix de muscade est mortelle !!! … à condition dans ingérer quelques noix en une fois !! le quelque dixième de gramme est sans danger.
Tout à fait d’accord que BIO n’est pas un sésame un bien-être parfait, les produits bio venus en avion dans notre assiette après 10 000 km de vol n’ont rien de bio à mes yeux, et tout le monde sait que les grandes surfaces proposent des produits bio pour leur image et leur gros sous et non pas pour le consommateur dont ils se foutent éperdumment, vu comment ils traitent leur personnel ….
Le bio ne vaut que si il est local et on peut le trouver plus particulièrement sur les marchés même en ville avec les maraîchers qui eux ont de vraies valeurs à défendre et ils le font bien.
Tous unis, même combat, c’est dans notre assiette que nous détenons le pouvoir !!! à nous de faire le bon choix et de bien y réfléchir.
Gervaise
Votre site est sympa, néanmoins je trouve qu’il manque un aspect essentiel du bio dans votre article: le respect de la planète. Nous consommons bio à la maison, et pas seulement pour les aspects nutritifs de ces aliments, mais pour tout un tas de raisons dont et surtout le respect de notre terre. Manger des aliments traités chimiquement, cueillis 3 semaines auparavant (beurk) dans un pays lointain ne m’intéresse pas du tout. Je préfère les produits de ma région, et de saison, qui sont tellement meilleurs. Je les choisi non traités pour ne pas m’empoisonner avec ces pesticides mais aussi pour ce que le bio apporte de respect a la terre qui nous nourrit. Question d’éthique.
Ce souci essentiel est évidemment le nôtre aussi, et c’est ce qui nous a menés vers le bio en 1er lieu, ce qui nous y “enracine” en quelque sorte.
Bonsoir,
Je viens de découvrir ton site grâce à un lien de Valérie Cupillard et je le trouve fort intéressant. Je te félicite aussi pour la qualité et le temps que tu passes sur tes articles.
Tout ce qui est bio n’est pas forcément bon et cela dépend aussi de l’endroit où l’on achète. Je suis d’accord avec toi. Je ne vais plus dans les grandes surfaces et plutôt dans un Biocoop. Je pense qu’acheter bio c’est aussi une démarche solidaire,éthique environnementale et je trouve qu’Auchan Carrefour,etc surfe sur la vague bio. Quand je vois à Carrefour des légumes bio souvent pourris et t’obligeant à les acheter par paquet quel est l’intérêt. Peut-être que certains de leurs produits sont moins cher mais dans quel poche vont-il?. Celle d’Edouard Leclerc par ex. Vous pouvez y trouver des tomates bio au mois de janvier venant de pays lointains. Je ne sais si tu as vu le film le Temps des grâces.(il est génial) Cela m’a conforté dans l’achat du bio. Il y a pas mal de documentaires ou d’articles en ce moment qui contredisent un peu le rapport de la Foods Standard
Acheter bio (tout dépend du lieu)c’est aussi rémunérer les agriculteurs à leur juste valeur. Il y a un maraîcher dans un marché bio à Paris qui vend sa propre production (il n’est pas le seul) et les légumes et fruits sont super bons. Qu’ils pleuvent ou qu’il fasse 40, toute l’équipe répond présent toute l’année. J’ y vais de temps à autre car c’est un peu cher alors je me contente de Biocoop et de panier bio à la semaine.
Merci tout plein Christel.
Non je n’ai pas vu -ni même entendu parler de- ce film mais tu me donnes très envie.
L’autre jour, j’ai lu dans un magazine gratuit quelque chose comme : heureusement que le bio est plus cher que le conventionnel, puisqu’il est reflet d’un coût réel et global et non pas des démarches des grandes surfaces qui bradent tout, y compris l’humain qui produit…
Conventionnel = moins cher MAIS = exploitation donc pas de respect pour l’humain qui a travaillé à produire!!!
De même, quand on consomme viande et produits animaux dérivés et poisson, si on ne consomme pas bio ou (encore que…) Label rouge, on consomme de la souffrance animale!!!!
Ne dit-on pas qu’il ne faut pas imposer à autrui ce que l’on ne voudrait pas subir soi-même?…
[…] Tout d’abord Bio, elle en explique les raisons ici mais également sans gluten, sans œufs, sans lait ou sans sucres ajoutés! Florence a […]
Bonsoir,
Très intéressant et je partage votre avis le bio est bon pour la santé et pour l’environnement.A condition de bien choisir, c’est sûr… J’ai un nouveau site où les produits bio proposés sont sélectionnés et il y a déjà quelques produits sans gluten etc…
www.bio-adenium.com
Essayez!