J’adore les gaufres. Quand j’avais un levain de blé (ou d’épeautre), j’adorais en faire selon la recette de Nancy Silverton. Sans levain, la recette de la grand-mère d’Isabelle avait un grand succès auprès de tous les membres de ma famille, de même que ces gaufres à la semoule.
Mes pains eux-mêmes se prenaient parfois pour des gaufres !
Pour mon livre “Les intolérances alimentaires – Cuisiner gourmand autrement“, j’avais développé une recette de gaufres sans gluten, sans oeufs, sans lait, qui nous plaisait bien.
Mon levain de riz et sarrasin m’a donné envie de le remettre en service. La farine d’épeautre non hybridé Hertzka dont je me sers depuis plusieurs jours dans ma cuisine (délicieuse, super facile à travailler, très bien tolérée par ma famille d’hypersensibles au blé et au seigle) s’est parfaitement mélangée avec ce levain “sans”.
Et j’ai eu raison : les gaufres au levain dont il est question dans ce billet ont été baptisées “les meilleures jamais faites” par mes testeurs favoris.
Légères, avec une croûte bien croustillante saveur baguette fraîchement sortie du four et un intérieur moelleux, un peu élastique, avec de la mâche, un parfum presque de yaourt. Miam.
Le hic est que… je ne pourrai sans doute jamais les refaire car non seulement j’ai fait la pâte au pif mais, surtout, mon levain avait eu le temps de mûrir plusieurs semaines dans mon frigo, pour une texture et une saveur qu’il me sera difficile de reproduire exactement.
Tant pis, je consigne ma “recette” pour mémoire.
Et vous, aimez-vous les gaufres ?
- 800 g de levain mûr de sarrasin et riz
- 400 g de farine d'épeautre non hybridé label Hertzka T 65
- 400 g de farine d'épeautre non hybridé label Hertzka T 110
- 1 c. à café (environ 5 g) de sel gris de mer moulu
- sucre complet : au goût, je n'ai pas pesé mais je pense en avoir mis 80 g au moins
- lait (végétal pour moi. Si vous utilisez du lait animal, la recette ne sera plus sans caséine) : suffisamment pour que la pâte soit souple, épaisse comme une pâte à pancakes ou gâteau.
- ghee : je n'ai pas pesé non plus
- Verser le levain dans un grand récipient et le mélanger.
- Ajouter les farines, le sel et le sucre puis mélanger doucement en incorporant le lait.
- Quand la pâte a la consistance qui convient (assez épaisse, comme une pâte à pancakes ou gâteau au yaourt), ajouter le ghee (ou une matière grasse fondue) et mélanger le tout à nouveau.
- Faire chauffer le gaufrier, pendant que la pâte repose un peu.
- Quand le gaufrier est très chaud (j'ai mis le mien sur 8, sa température max), verser une louche de pâte sur les plaques, sans chercher à les recouvrir pleinement. Je trouve que des gaufres de forme imparfaites sont plus faciles à réussir, en effet. Quand j'essaie de recouvrir les empreintes de pâte, celle-ci déborde et la masse de pâte dégage une humidité qui ralentit la cuisson et rend la gaufre moins... parfaite à notre goût !
- Attendre que le voyant lumineux du gaufrier s'éteigne, au bout de 2-3 minutes, avant de soulever le couvercle, décoller la/les gaufres et la/les poser sur une grille pour qu'elle refroidisse.
- Si vous dévorez les gaufres au sortir du moule, attention à ne pas vous brûler !
NB : la recette n’est pas vegan car nous utilisons du ghee dans notre cuisine, mais il est facile de lui substituer de l’huile de coco fondue, pour une saveur un peu différente.
Très tentantes!
Bises et bon dimanche,
Rosa
Cette gaufre m’a l’air tout simplement délicieuse. Ce n’est pas une recette que j’ai l’habitude de faire mais je vais tenter le coup ce weekend en famille 🙂
Merci !
Tes gaufres incomplètes sont très jolies 🙂 Je découvre par la même occasion ton levain sans gluten, je vais aller voir ça d’un peu plus près 😉
Bonnes découvertes alors 🙂
bonjour, vous êtes certaine que c’est bien 800 g de levain mûr de sarrasin et riz car cela me parais beaucoup ?
cordialement
Bonsoir
oui, oui, dans cette recette j’avais mis 50 % levain et 50 % farines. Mais nous étions très nombreux à la maison !