Photo de la couverture du livre, prise sur le site Amazon
Je viens de finir La fenêtre panoramique, (Revolutionary Road, en v.o., un bien plus joli titre) de Richard Yates (adapté au cinéma par Sam Mendes sous le titre “Les noces rebelles“, avec Leonardo Di Caprio et Kate Winslet, l’avez-vous vu ?).
Ce livre, offert par une amie l’an dernier, m’a fait assez froid dans le dos, (et il est mal traduit). Je vous le recommande toutefois si vous avez envie de plonger dans la complexité -et la dureté- d’une vie de couple aux Etats-Unis, côte est, dans les années 50, et ce faisant êtes prêt(e) à réfléchir à vos choix et non-choix de vie.
Vous retrouverez-vous (un peu, beaucoup) plutôt en Frank, qui ne cesse de se regarder vivre, de construire sa vie comme s’il en était scénariste distancié, et qui, tout égocentrique qu’il est (et il l’est diablement!), est incapable de se réaliser ?
Ou plutôt en April, triste et dure April, prise dans les pièges moraux qui, aux USA en 1955 (et avant, et après, et toujours), ont broyé tant de femmes, et dont toute velléité de vie est qualifiée d’acte de folie par son mari ?
Ou avez-vous risqué, dans le passé, de passer comme ces personnages le font de façon dramatique, à côté de votre vie ? Avez-vous éprouvé cette impression, terrible, de ne pas habiter votre vie ?
Il fait bon vivre en 2013, en France, et se sentir libre et présente à sa propre vie…
Et vous, que lisez-vous et lirez-vous cet été ?
Je viens de lire Z, le roman de Zelda, ou la vie de Zelda Fitzgerald, et les mêmes schémas semblent s’y développer et ce 40 années plus tôt.
Ah, ça devrait m’intéresser aussi, merci.
Je ne sais pas bien parler des livres mais je me souviens que j’avais beaucoup aimé celui-ci, que je l’avais trouvé poignant et “riche” (mais quel mauvais titre français en effet !) ; du coup j’ai lu ensuite “Easter parade”, toujours avec grand plaisir, on y retrouve le fond de tristesse et l’empathie de l’auteur pour ses personnages, et j’ai en attente “onze histoires de solitude”, qui n’est sans doute pas très gai non plus si l’on en croit le titre. Ceci dit, je crois hélas que, même en France et en 2013, on peut avoir la sensation de ne pas habiter sa vie.
J’ai lu l’année dernière “Dieu voyage toujours incognito” de Laurent Gounelle , qui m’a laissé une très bonne philosophie de la vie ! Un petit pavé qui se lit bien et que l’on dévore . Je vous le recommande vivement . Bonnes vacances
Merci Bernadette ! Très bonnes vacances pour vous aussi.
Hélas, certainement… J’ai connu, du reste…
Merci pour ce retour sur d’autres ouvrages du même auteur.