En passant, un partage, juste parce que ce texte est très, très beau.
Merci Linh.
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !
Martha Medeiros
(Je me répète, mais : merci Linh.)
(edit 31 mars : poème attribué à tort à Pablo Neruda, je corrige et remercie la personne qui me l’a signalé )
Merci Flo Makanai et merci Linh pour ce très beau poème et ce partage commun.
Et merci pour le petit mot déposé ici, Soylent.
Merci beaucoup Flo et Linh pour ce si joli partage qui me parle et parle sans doute à chacun d’entre nous.
J’espère que tu es bien rentrée jeudi. Ce fût un plaisir de te voir même si ce fût court … trop court!
Bon week-end
Carinne
Admirable de vérité et de BELLE vie !
Il ne meurt pas ce poème, il fait revivre, lentement. Merci à toi!
Je t’embrasse fort
Linh
Bonsoir Flo,
Merci pour ce très joli poème!
Magnifique poème qui est très stimulant ! Je vais essayer d’aller mieux en tentant d’entreprendre tout ce qui, depuis un certain temps, m’effraie… Merci à vous , je vous promet de tenter de revivre !
C’est important, en effet. Nous pouvons être utiles aux autres, aidants, nourriciers…
Ce poème est attribué faussement à Neruda. Il a été écrit par Martha Medeiros.
Bonjour Silvano,
C’est d’ailleurs bien indiqué dans le billet ;-=)